La Foire aux questions de la CPTS Liens 77

En effet, il est souvent judicieux d’attendre avant de consulter car le plus souvent, la fièvre est bien supportée. Elle disparait souvent au bout de 72h (3 jours) ou n’est que le premier symptôme à apparaitre. Il faut attendre 2-3 jours avant que les autres symptômes se manifestent permettant au médecin de poser un diagnostic. Si l’on consulte trop tôt, votre médecin ne vous proposera que des conseils de bon sens et du paracétamol la plupart du temps.

C’est vrai. Pour cela, il est utile de connaitre les situations qui nécessitent une prise en charge rapide :

• Votre enfant a moins de trois mois
• Votre enfant , quel que soit son âge, présente :
  • Fièvre mal tolérée malgré la prise de paracétamol :
    • Il ne mange plus,
    • Il refuse de boire,
    • Il est somnolent, ses cris sont faibles, sa peau est marbrée,
  • Un terrain à risque : Diabète, mucoviscidose, drépanocytose, déficit immunitaire, toutes pathologies chroniques à risque infectieux, chirurgie (intervention récente, prothèse), malformation urinaire, etc…
  • D’autres symptômes inquiétants :
    • Des maux de tête importants, accompagnés d’une raideur de la nuque ou de vomissements ;
    • Une déshydratation (muqueuses sèches, urines moins fréquentes…) ;
    • Une diarrhée abondante et/ou contenant du sang ;
    • Une respiration difficile
    • Des convulsions fébriles. Cela peut être très spectaculaire mais il ne faut pas s’affoler inutilement. Généralement, la crise ne se reproduit pas et n’a aucune conséquence sur le cerveau.
    • ..etc
  • La fièvre réapparaît alors qu’elle avait disparu depuis plus de 24 heures
  • La fièvre persiste plus de 3 jours

Aidez votre enfant fiévreux à se sentir mieux

Des gestes simples peuvent être adoptés en cas de fièvre. Ils contribuent à limiter la montée de la température et à maintenir une bonne hydratation de l’enfant.

• Mettez votre enfant dans une pièce fraîche et aérée (entre 18 et 20 °C) et évitez les pièces surchauffées.
• Ne le couvrez pas trop ; enlevez-lui des épaisseurs de vêtements pour permettre à la chaleur de s’échapper et abaisser sa température corporelle. Ne le déshabillez pas complètement, car il pourrait alors avoir trop froid et commencer à grelotter.
• Donnez-lui souvent de l’eau fraîche ou une boisson qu’il aime pour qu’il boive avec plaisir. Ne le limitez pas dans la prise des boissons et pensez à lui proposer souvent à boire même s’il ne vous le demande pas. A fortiori, si votre enfant est trop petit pour manifester sa soif, pensez à lui donner souvent à boire. C’est capital pour éviter la déshydratation.
• Il n’est pas conseillé de lui donner un bain à 2 °C en dessous de sa température, car votre enfant peut se mettre à frissonner et se sentir mal, en raison d’une baisse rapide de sa température. Ce qui va à l’encontre de votre objectif qui est d’améliorer son confort.

 Quand est-il utile de donner des médicaments contre la fièvre ?

Il n’est pas toujours nécessaire de donner un médicament. Utilisez un médicament si votre enfant supporte mal la fièvre : il est irritable, il mange moins, il a mal à la tête, il ne fait plus ses activités habituelles…

Quel médicament choisir ?

Il est recommandé de choisir en première intention du paracétamol. Il faudra adapter la dose au poids de l’enfant. Chaque dose doit être espacée d’au moins 4h et il ne faut pas dépasser les 4 doses par 24h. Ne pas hésiter à demander conseil à son pharmacien en cas de doute.

Il vaut mieux éviter les anti-inflammatoires comme l’Ibuprofène car ils ne doivent pas être utilisés en cas de varicelle, et avec prudence en cas d’infection bactérienne.

Pas de problème. Si les dates se suivent, le délai de carence n’est pas retenu une seconde fois.

Pas de problème. Pour les jours de repos hebdomadaire et les jours fériés, une prolongation d’arrêt de travail peut être prescrite le lendemain du repos hebdomadaire ou d’un jour férié lorsque le dernier jour de l’arrêt initial prescrit est la veille du week-end ou du jour férié.

• Il est important d’anticiper la prise de rendez-vous pour que votre médecin traitant puisse s’organiser. Si finalement vous allez mieux et que vous pouvez reprendre votre activité, il est aussi important d’annuler votre rendez-vous afin de libérer la place pour d’autres patients et des urgences.
• Si votre médecin est remplacé, son remplaçant a parfaitement le droit de prolonger l’arrêt s’il le juge nécessaire.
• Si votre médecin traitant (ou le médecin ayant prescrit l’arrêt initial) est absent et non remplacé, un autre médecin peut prolonger l’arrêt de façon exceptionnelle. L’assuré doit alors justifier de l’impossibilité pour l’un ou l’autre de ces médecins de prescrire cette prolongation. Il en apporte la preuve par tous moyens à la demande de l’organisme d’assurance maladie. Dans tous les cas le patient, ou le professionnel de santé sous la responsabilité du patient, indique sur l’avis d’arrêt de travail le motif pour lequel le médecin prescripteur de la prolongation n’est pas le médecin prescripteur de l’arrêt initial ou le médecin traitant. Si cette impossibilité n’est pas démontrée, l’organisme d’assurance maladie pourra refuser d’indemniser le patient.